D I F F U S A R T vous présente le travail de sculptures de Dragomir
''Les dégonflées''
La série de sculptures ''les dégonflées'' est un cri, l'expression d'un désarroi sur trois thèmes majeurs.
-''Atlas, le titan tétanisé''. C'est la situation catastrophique du monde et la destruction des équilibres nécessaires à la vie sur notre planète qu'il dénonce avec cette sculpture engagée. N'entendez pas par là un cri "écologique" ou alors en deux maux, comme un écho logique, car parfois le remède de ceux-là est pire que le mal qu'ils prétendent traiter.
-''David divague vaguement'' est pour le sculpteur, un reflet du monde de l'art actuel, superficiel et élitiste, où la signature d'une pièce est plus importante que la pièce elle-même, dans un marché de spéculation outrancière. Voir l'excellentissime film de Ruben Östlund "The Square", qui traite du sujet du monde du marché de l'art, de façon absolument remarquable et éclairée.
-''l'inliberté veillant sur le monde'' La sculpture de "la satute de la liberté", ici déformée par la souffrance, symbolise la fuite en avant des interdits, des obligations de toutes sortes, des répressions et des contrôles sur les peuples, mettant à mal la liberté individuelle aux mille prétextes fallacieux de crises économiques, de pandémie, de terrorisme, de guerre.
Comme un nouveau mantra qui dirait "faites leur peur et infantilisez-les".
Atlas en belle situation chez leurs propriétaires

Voici l'histoire de cette sculpture
''Atlas le titan tétanisé''
Malgré ses efforts titanesques depuis deux mille ans, Atlas est comme la terre, épuisé. Siècle après siècle il la supporte avec les hommes qui la façonnent si mal, la maltraitent, exigeant toujours plus d’elle, alourdissant sa charge au point qu’il décide de l’abandonner elle et ses habitants irresponsables, à son sort. Sans lui et Zeus qui veille malgré tout à la bonne exécution de sa peine et, puisque les hommes n’ont aucun bon sens, le monde s’effondrera sous le poids de la surpopulation inculturée, affamée de toujours plus de consommation, des immondices et des violences que cette société, où les gens confondent le prix avec la valeur des choses ou des hommes, engendre.
''David divague vaguement''