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L’Art incorrect au Féminin (2): quand la provocation devient nécessité

Dernière mise à jour : 28 nov.


ARTICLE 2 

“Ici, les fesses ont des choses à dire. L’art ne se contente plus d’être joli : il dérange, questionne et rit jaune. Bienvenue dans un univers où le féminin ne s’excuse pas.”

 

Sculpture du corps d'une femme sous un taillis dont ne sort que les fesses et les jambes
Sculpture énigmatique du corps d'une femme

🔥 L’art pas sage : la provocation devient nécessité


L’art correct est ennuyeux. L’Art incorrect au Féminin, vital

Certaines œuvres claquent comme des insultes bien placées. Elles ne cherchent ni à séduire, ni à rassurer : elles grattent là où ça démange, posent des questions sans faire de courbettes. La provocation devient alors un outil — non pas gratuit, mais essentiel.


L'art sensuel et gourmand
L'Art critique mais sensuel

🧨 De la provocation à la proposition

L’histoire de l’art a toujours flirté avec le scandale :

  • Gustave Courbet expose L’origine du monde en 1866 — une toile qui ne dit pas bonjour.

  • Marcel Duchamp signe un urinoir en 1917 : l’art bascule dans l’absurde.

  • Les Guerrilla Girls collent des affiches tapageuses : féminisme furieux et chiffres qui piquent.

Dans cette lignée, Arson sculpte des volumes qui ne demandent pas l’autorisation. Ses œuvres dérangent parce qu’elles disent tout haut ce qu’on préfère laisser bas.

Chaque fesse sculptée, chaque rondeur gravée, devient une prise de position pour L’Art incorrect au Féminin :


L’art gentil n'est pas honnête. A l'Art consensuel, je retire le con: (Arson)

🎯 Pourquoi provoquer ?


Parce que le silence est complice

Parce que le joli est parfois un mensonge.

Parce que le féminin trop souvent censuré mérite un espace brutal, franc, libre


Arson ne sculpte pas des symboles lisses.

Il grave le cri, la gêne, le grotesque. Il invite à penser autrement — à travers le choc, l’humour, le trouble


L'Art est fait pour déranger et secouer les endormis
L'Art qui dérange, l'Art qui secoue

Une œuvre qui dérange est une œuvre qui existe


✨ Exemple d’œuvre fictive : “Cul-ture du clash”

Une installation monumentale : trois postérieurs sculptés à taille humaine, chacun recouvert de slogans provocateurs — “Ta pudeur m’indiffère”, “Féminin et féroce”, “Art charnel, art frontal”. Disposés en triangle, ils forment une arène de confrontation.

Le public tourne autour, embarrassé ou hilare. Mais jamais indifférent.

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