Le corps Féminin comme manifeste sculptural Les Esculmaux : œuvres fessières à haute teneur subversive. Ni fétiches, ni blagues, mais des revendications moulées dans la chair. Anatomie revendiquée : chaque fesse dit, “je suis là”. Arson les érige comme des slogans en volume, comme une grammaire du scandale. “Chaque fesse sculptée est un micro manifeste. Et chaque spectateur est invité à l’entendre — même en rougissant.”

Le corps féminin n’est plus objet — il devient sujet. Fini le temps où les courbes servaient de toile de fond à la fantaisie masculine. Aujourd’hui, des artistes comme ORLAN, Jenny Saville ou la française Miss Tic s’emparent du corps pour le détourner, le déformer, le faire parler. Le sculpteur Arson, lui, confère aux formes une parole insoupçonnée : il détourne le regard convenu vers des fesses qui osent dire, rire, provoquer — une grammaire nouvelle sculptée dans la mati